

Le nombre d’éleveurs laitiers a baissé de 25 % entre 2010 et 2017, et 1 ferme sur 2 est encore amenée à disparaître d’ici 2030 (INSEE, 2019). Cette évolution résulte pour partie de la courbe démographique des chefs d’exploitation mais aussi d’une situation économique difficile qui conduit à une rentabilité de l’activité globalement faible. En 20 ans, la marge du litre de lait a baissé de 4% (FNH, 2023) et seul 7% des dépenses alimentaires sont fléchées vers l’amont agricole (Programme ensemble bien vivre, bien manger du Secours Catholique – Caritas France, 2024).
En parallèle, d’un point de vue marché, 43% des Français considèrent qu’une consommation responsable signifie acheter des produits locaux en circuits courts ou s’approvisionner en direct chez les producteurs. (Observatoire de la consommation responsable ObSoCo 2023).
En restauration collective, la réglementation évolue également, encourageant une alimentation plus durable et locale, mais l’offre est parfois insuffisante en volume et en logistique. De plus les procédures d’approvisionnement et de commercialisation demandent des capacités d’ingénierie administrative que les fermes n’ont pas forcément.
Face à ces constats, RESAN propose un modèle innovant, collectif, résilient qui permet aux fermes de :
En effet, RESAN est un nouveau modèle d’industrie agroalimentaire proposant :
Un modèle innovant qui assure une répartition équitable de la valeur de l’amont à l’aval, qui permet de relocaliser la transformation au cœur des territoires et de pérenniser l’amont agricole en réduisant les risques portés par ces derniers.
Plus de 10 fermes partenaires sont engagées dans le projet.
Entrepreneurs :
André Bonnard, éleveur laitier dans la Loire créé RESAN en 2020. Fort de son expérience professionnelle et personnelle, il sait que la transformation à la ferme permet de capter plus de valeur, de créer du lien avec les consommateurs, mais aussi que c’est un projet qui demande de nombreux investissements à la fois financiers et humains lorsque la ferme se lance seule.
Bastien Debras et Virginie Faure ont rejoint André dans son aventure. Ils portent aujourd’hui tous les deux la gestion opérationnelle de l’entreprise, en co-direction.
Ensemble, et entourés d’une dizaine de collaborateurs, ils ont à cœur de développer ce modèle d’avenir.
Impact : Cette initiative créée de la valeur auprès :
D’un point de vue économique, ce modèle permet de générer en moyenne 29% de CA supplémentaire sur l’activité laitière de la ferme pour 5 à 10% du lait transformé. (Source : RESAN – chiffre 2024, pour une ferme produisant 600 000 L de lait valorisé à 461€ le litre dans le circuit classique).
Depuis 2023, « J’achète Fermier » , la marque nationale multi-locale de RESAN, est labellisée commerce équitable avec le label Agri-éthique France. Cette labellisation reconnaît la démarche de la marque et son engagement pour une meilleure rémunération de ses fermes partenaires. Les principes du label reposent sur 3 piliers : le prix, les volumes et la durée d’engagement.
Comment Danone Communities accompagne concrètement RESAN, quelques exemples :
En soutenant RESAN, Danone Communities contribue à pérenniser l’amont agricole, élément indispensable pour continuer à apporter la santé par l’alimentation.

micro-usines
Témoignage de Laure, agricultrice partenaire : “Je peux compter sur les compétences de l’équipe dans tous les domaines. L’engagement sur la commercialisation est un réel atout, cela me permet de vendre mes produits dans des circuits auxquels je n’aurais pas eu accès. Je suis valorisée pour le produit que je transforme, jusqu’au consommateur !
Témoignage d’un directeur de cuisine centrale : “Un partenariat qui fonctionne pour une restauration responsable ! Depuis plus d’un an, notre ferme s’est engagée pour le soutien des producteurs laitiers locaux en association avec « J’achète Fermier » ! Grâce à cette collaboration, nous avons intégré des yaourts issus de producteurs de notre région, garantissant ainsi une rémunération plus équitable pour eux. Depuis Janvier 2024, nous avons réussi à impliquer 28 sites et à consommer 13,4 tonnes de yaourts! Un pas de plus vers une alimentation plus durable et locale. Merci à tous nos partenaires et équipes pour leur engagement dans cette belle initiative ! Ensemble, faisons la différence !”